11 Octobre 2016
Nez: Très doux avec un répertoire classique de vanille, de pomme. Confiseries aux fruits, pêche, ananas...
Bouche: Tout en légèreté, faiblement épicé. Bois et miel. Pâte d'amande, coco. La consistance persiste, mais peine à décoller. Linéaire sur un mélange de sirop de fruits.
Finale: Une sécheresse progressive. Pomme à chaire blanche.
Un whisky qui passe pas loin du carton rouge pour être franc et c'est dommage après une si longue maturation.
Tout est là, mais il semble presque éteint, fatigué à la limite de la rupture.
Je découvrais cette distillerie, je ne suis pas déçu car les arômes sont plaisants, mais il faudra probablement trouver une version légèrement plus puissante afin de découvrir le savoir faire de la marque.
Teaninich, ne me demandez pas comment ça se prononce, fut fondée en 1817 par le Capitaine Hugh Monroe.
Elle va rester dans la famille de longues années, bien qu'étant momentanément louée quelques temps vers la fin du 19ème siècle.
C'est en 1933 qu'elle deviendra DCL et bien plus tard Diageo.
Le groupe utilise d'ailleurs principalement ce whisky dans ses assemblages comme Johnnie Walker.
Toutefois vous pouvez trouver en version officielle le 10Y Flora & Fauna et quelques versions comme les Rare Malts Selection.
Pour le reste il faudra se tourner vers les embouteilleurs indépendants, d'où cette unique version de chez Malts of Scotland.
La particularité de la distillerie est d'avoir été "clonée" en 1970. La distillerie d'origine nommée alors "B-Side" et une toute nouvelle nommée "A-Side", munie de 6 nouveaux alambiques, ce à fin de répondre à la demande croissante de l'époque.
Les deux distilleries vont fonctionner de concert jusqu'en 1984, année de fermeture de B-Side.