29 Mars 2016
La distillerie Imperial comme quelques unes a connu une histoire mouvementée, entre ouvertures, rachats, fermetures, rachats etc...
Elle fut fondée à la fin du 19ème siècle par Thomas Mackenzie en 1897, elle portait bien son nom parait-il, tant elle était volumineuse.
Thomas Mackenzie était également propriétaire de Dailuaine, mais après une fusion avec Talisker il semble que la vente de whisky ai connu un premier coup dur.
De ce coup Dailuaine survécu et Imperial fut mise au placard en 1899, ce n'est que le début d'accord, d'accord... comme le chante l'ancien moustachu.
En 1925 D.C.L., qui était un consortium composé de négociants indépendants et de distilleries commença à racheter des distilleries en difficulté, dont Imperial. D.C.L. qui est devenu United Distillers, propriété du "Monstre" Diageo.
C'est pô fini. La réouverture ne fut par couronnée de succès, puisque qu'elle ferma à nouveau et pour 30 ans cette fois.
Dans les années '50, '60, nouvel essor du whisky, réouverture, agrandissement, on y croit les gars! Etttttt ben non! En 1985, on ferme!
Vendue en 1989, remise à neuf, reprise des affaires en 1991 et mise en sommeil en 1998.
Le groupe Pernod Ricard va écrire une page de l'histoire moderne en reprenant en 2005, enfin une page blanche, car en 2013 elle fut démolie sans avoir produit une goutte de white dog.
Le groupe travaille désormais à l'ouverture de sa remplaçante, Dalmunach, souhaitons lui un meilleur destin.
Nez : Minéral et fruité. Légère fumée. Vanille, marmelade d'orange. Légèrement médicinal et sucré, disons un sirop. C'est curieux, il passe du sucre floral presque écœurant à quelque chose de plus neutre.
Bouche : Nous sommes sur du calcaire dans un premier temps. Ensuite pas évident de dire si on croque dans du bourbon ou du sherry! C'est particulièrement léger. Beaucoup de fruits, ( Abricot, orange). Ensuite du poivre blanc.
Finale : Une amertume boisée et végétale s'installe. Petite astringence.
Conclusion : Pour être franc, j'ai goûté de meilleurs Imperial. J'ai l'impression qu'il a un peu de mal à se stabiliser. Je vais dire que mes attentes étaient ailleurs.