29 Décembre 2016
Les grandes nations traditionnellement productrices de whisky que sont l'Ecosse, L'Irlande, les Etats Unis, suivies du Japon, ne sont plus des entreprises détenues par des familles pour la grande majorité.
Toutefois il me semble faire le constat qu'une gestion personnalisée de sa production convient mieux à la diversité.
Que les grands groupes visent une rentabilité à l'extrême dans bien des cas, oubliant le plaisir et ne tremblant pas lorsqu'il faut mettre fin à la vie d'une distillerie, fut-elle mythique.
A l'inverse, les nations 'émergentes' comme la France, qui possède un riche savoir en matière de distillation et autres conceptions de breuvages festifs, développe dans chacune de ses régions la production de whiskies, parfois atypiques, mais sans nul doute de manière personnelle et indépendante.
La Belgique également, par son demi millénaire de brassage de bières, reconnues dans le monde et probablement l'univers, depuis la vague d'OVNI de 1989!!! Ben oui que croyez-vous qu'ils soient venus faire chez nous ?! Survols des Abbayes, Orval, Chimay etc... faut faire un dessin?
Bref ce n'est pas le sujet.
La Belgique use de ce savoir et de sa soif, sans jeu de mots, d'apprendre de sa curiosité gustative, afin de produire depuis quelques années maintenant des whiskies, tous différents et de qualité encore inégale.
Mais qui sait lorsque nous aurons 200 ans de savoir faire, si nous ne seront pas les nouveaux piliers dans le domaine.
Nous, ces pays, avec encore la Suède et quelques européens, ne revivons nous pas cette ère Victorienne qu'a connu l'Ecosse? La contrebande en moins.
Nez : Sans surprise, il y a de la bière, nous pouvons presque sentir la mousse. Ensuite cela devient plus rond, plus sucré, mais surtout plus floral, avec des notes de sucre d'orge. Sirop de fruits, grenade, abricots secs ? Les fûts de bourbon apportent leurs arômes de vanille, mais comme disait le grand Jacques 'ça sent la bière', le malt, la céréale, mais c'est agréable, pas écoeurant.
Bouche : Confiseries fruitées, là nous sommes dans mes limites pour ce qui est de cet aspect sucre d'orge. Il y a encore des fruits plutôt sirupeux, de la vanille et un soupçon de poivre.
Finale : Boisée et sèche, une amertume type levure s'installe. Cela devient très amer avec le temps.
Franchement ce n'est pas mauvais pour son âge et pour sa provenance.
Comme pour sa version Sola Jerez, pas certain que les puristes s'y retrouvent, mais c'est un breuvage de bonne tenue et plaisant.