14 Octobre 2016
Nez: Iodé, fruité, de la pêche. Végétal, printanier. Un bonbon type gomme, du caramel légèrement brûlé. Des épices arrivent ensuite, ainsi que de la sève. L'aération lui est favorable, amène ce rancio typique. L'impact du sherry est important et cela me va en amateur du genre.
Bouche: Grasse, bien intégré du point de vue de l'alcool. Le sherry se révèle avec des notes comme j'aime, de fruits plus compotés, prunes et dates, légèrement contre-balancé par du poivre, un peu de bois et du souffre.
Finale: Rancio relativement intense, mais qui s'efface, laissant des traces de cacao, de noisettes torréfiées. Sèche et boisée.
Sans déconner je viens de réaliser que je n'ai jamais bu un Bunna en version officielle... Pourtant j'en ai goûté quelques-uns.
Je n'ai rien contre, il faudra que je répare ce manquement, mais avec ce genre de version indépendante cela ne représente pas un vide.
La distillerie a été fondée en 1881, mais la production démarrera en 1883.
Fondée par le groupe Islay Distillers & co elle va fusionner en 1887 avec William Grant & co, pour former Highland Distillers.
En 1963, la demande augmente, la distillerie va ajouter deux alambics, ce qui en fera quatre.
Bunnahabhain va résister au choc des années '80. Elle fermera brièvement de 1982 à 1984.
À partir des années '90 il y aura quelques changements de propriétaires, la distillerie passera sous le giron de Edrington Group, mais n'y restera que de 1999 à 2003.
Vient ensuite Graver Steward Distillers qui va la conserver une dizaine d'années.
C'est désormais le groupe Distell qui dirige la Bunnahabhain Distillery Company.