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Passion du Whisky

Dalmore 2007 / 2021 - Malts of Scotland

 

  • Dalmore 14Y 'Malts of Scotland' 2007 / 2021. Sherry Hogshead n°MoS21041. 311 Bottles. 52,1%.

 

Nez : Enfin j'en tiens un, un Dalmore indépendant, fût de sherry et cask strength, pas hors de prix. Pour avoir eu la chance dans une autre vie, de déguster des O.B. intouchables en compagnie de Richard Paterson, je sais que c'est une distillerie incroyable. Ceci-dit les éditions officielles sont souvent coûteuses et réduites un peu plus que de raison. Assez rapidement nous ouvrons une boîte à cigares. Ensuite, c'est une marmelade d'oranges, toute en légèreté. Petites baies, cassis, myrtilles, un peu sur la pâte de fruit. Avec l'aération, du caramel crémeux. 

 

Bouche : Puissant et en même temps bien gras en bouche, avec un alcool très bien intégré. Nous avons un très beau chocolat qui se développe généreusement, des oranges en marmelade, ces notions de tabac, de cigare. En bref, ce whisky répond à toutes mes attentes. Un whisky très lisible, très clean. Retour de cet aspect pâtes de fruits, baies, cassis, myrtille. 

 

Finale : Longue finale, avec des retours sur le cigare, le chocolat. Une légère amertume, thé, un genre de chlorophylle. Très beau jusqu'au bout. Ecorces d'oranges, un peu de noix, chocolat noir. Vous le savez j'apprécie les bons sherry bien marqués, mais aussi ceux qui donnent un peu plus dans la finesse. Chemin faisant, je remarque que j'ai plus de plaisir à revenir sur des choses plutôt subtiles, élégantes et qui laissent au jus initial sa trame originelle. Je trouve personnellement que celui-ci coche bien toutes ces cases, c'est un bon placement. 

Malts of Scotland, c'est une marque indépendante, l'indépendance qui est l'ADN du whisky Ecossais.

C'est l'histoire d'un mec qui découvre le whisky un peu sur le coin d'une table de restaurant et qui tombe in love.

Fort logiquement son intérêt pour lui augmente de manière exponentielle.

Il commence non pas à collectionner les bouteilles, trop conventionnel, il achète des fûts et pas des canassons, des tocards de fond de peloton.

En 2009 il se décide quand même à nous laisser profiter de tout ça en embouteillant sous son label, avec pour seul critère son propre goût et force est de constater qu'il est plutôt bon.

Je dis ça l'air de croire à mes propres mensonges, mais je ne suis pas le seul à faire ce constat de qualité.

Depuis sa création jusqu'à aujourd'hui quelques prix sont tombés dans le panier de Thomas Ewers, venant des Malt Maniacs, ou de la bible du whisky qui accroche par deux fois celui de meilleur embouteilleur indépendant en 2013 et 2014.

Bon le jus en lui-même.

Il y en a pour tous les goûts et surtout toutes les bourses.

Vous trouverez chez eux les versions disons classiques et là les prix sont normaux selon l'âge et le degré de dilution. 

Il y a la collection ultime, intitulée Angel's Choice, là nous sommes sur des montants plutôt stratosphériques, surtout pour des volumes de 35cl. Je n'ai jamais eu la possibilité de tester ça.

Le tirage de chaque exemplaire est limité à quelques dizaines de bouteilles, contenant de très vieux jus et sans aucun artifice.

La série Image of... Ce sont des single malts qui portent un nom représentatif de leur origine et non pas de la distillerie. Par exemple Image of Islay 'Round Church of Bowmore', il faut supposer que c'est un Bowmore.

La Glen Class, qui propose des wiskies de grain, des liqueurs et ce n’est pas fini...

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