4 Octobre 2022
Nez : Je me souviens lorsque la première édition moderne du 10Y est apparue et que la majeure partie des amateurs n'avait que peu de considération pour lui... je savais que ce petit avait du potentiel. Aujourd'hui, ce whisky reste une des valeurs sûres en matière de whisky tourbé. C'est toujours bien huileux, sur le citron, le feu de bois éteint. C'est une sensation de sel, de bacon. Avec l'ouverture, la texture sera plus beurrée, avec un apport d'orange, de vanille, de céréales laiteuses et sucrées.
Bouche : Belle diffusion des saveurs, du fait d'une parfaite intégration de l'alcool. Le mélange salé fumé fait des miracles. Nous sommes toujours sur ce feu de bois éteint, lard fumé, barbecue. Ce whisky se mange plus qu'il ne se boit. La touche citronnée / orangée se laisse apprécier, avec plus loin cet apport de céréales laiteuses, de vanille. Bref, un très beau Ledaig, un vrai plaisir à déguster, équilibre idéal.
Finale : Super longue finale sur tout ce qui s'est démarqué plus tôt. Un whisky franc, mais pas bourrin pour autant. C'est encore trouvable à moins de 80€, ce qui est un prix raisonnable pour l'époque.