18 Septembre 2019
Nez : Une texture grasse de laquelle vont s'extraire des volutes de fumée camphrée. Bon c'était attendu, mais qu'est ce que c'est bon. Le relais se fera sans peine avec un autre marqueur de la maison, le sel, tout ce qui confirme son lien avec le large. Du citron confit bien entendu, pas nouveau non plus, mais tout semble tellement concentré que nous pourrions être sur une ancienne version d'un whisky dont les initiales sont P et C. Pour le coup, il y a un gros relent de caoutchouc brûlé. L'ouverture va démontrer un potentiel plus végétal.
Bouche : Elle possède tous les avantages d'un jeune Islay, couplés à une puissance totalement au service des saveurs. C'est un petit Jésus en culotte de velours... Il y a toujours cette abondance de sel, avec plus d'agrumes. Des oranges sanguines, mais aussi une belle vanille sous forme de flan peut-être. Gingembre, citron confit, raisins secs. Il est fait pour qui aura apprécié un Lagavulin 12Y CS, un Laphroaig 10Y CS, voir le Kilkerran Peat in Progress etc etc... J'en oublie presque cette fumée intense, sur de la suie, du camphre.
Finale : Interminable et salée, avec du bacon par dessus, pour celui qui est selon la critique affûté tantôt comme un Lagavulin, tantôt comme un Caol Ila. Pâtes de fruits, citron, orange. Fumée, suie.
Très franchement, dans sa gamme de prix, un tourbé pas loin d'être indispensable.
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Port Askaig 28Y - Passion du Whisky
Port Askaig 28Y 'Elixir Distillers' - Bourbon Casks. 45,8%. Nez : La tourbe est lointaine, bien moins orientée sur la fumée qui se dégage intensément des jeunes Islay. Ici c'est une huile ...