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Passion du Whisky

Ardbeg Alligator

  • Ardbeg Alligator 'New American White Oak' Bottled 2011. 51,2%.

 

Nez : Bien que la tourbe ne manque pas à l'appel, étonnamment elle n'est pas écrasante. Serait-ce cela la différence entre les anciennes et modernes éditions ? Du caramel dur, herbes aromatiques sèches. Il a quelque chose de laiteux, mais l'ouverture va céder à ces notes médicinales de camphre. Nous ne sommes pas très loin d'un barbecue, avec ce charbon de bois qui se consume. Néanmoins j'ai le sentiment de retrouver des fruits, difficile à dire, pomme, ananas, orange... 

 

Bouche : Veloutée, sans aucune présence de l'alcool. Nous sommes sur une texture vraiment beurrée, accompagnée de cette fumée bien plus intense, très barbecue pour le coup. Une salinité s'installe, c'est très agréable et encore une fois très doux, élégant. Sans vraiment exploser, nous aurons une présence d'agrumes légèrement acidulées et globalement de fruits à juste maturité, avec une petite sucrosité. Une pommade camphrée, quelques épices dérivées des herbes aromatiques présentes au nez.

 

Finale : Salée pour le moins. Ces agrumes du genre oranges toujours, de cette essence contenue dans la peau de celle-ci. Camphre persistant. Fumée, longue.

 

Ce reptile se décline en deux versions, l'une estampillée Committee Reserve for Discussion et celle-ci, disons plus tout public. 

Son nom lui vient du traitement de 'Charring' c'est à dire de carbonisation du bois avant remplissage.

Le 'Charred Alligator' est le niveau extrême, il donne au bois cet aspect de peau de crocodile.

 

A l'époque cette technique était étudiée par le Dr Bill Lumsden, maître distillateur chez Ardbeg.

Ce qu'il en ressort, c'est que le bois communique plus rapidement et intensément ses particularités aromatiques.  

 

Selon la Maison du Whisky cette version bien que promotionnée en tant que whisky ayant connu une maturation dans des fûts de chêne américains neufs, est en réalité un assemblage de ceux-ci, avec d'anciens fûts préalablement employés pour la maturation du bourbon. 

 

Un whisky que j'attendais plus intense et surprenant, sans être déçu pour autant.

Je ne lui ai pas trouvé ce qui sonne purement authentique et sans concession, comme sur un PC ancienne génération par exemple, ou un Springbank pur jus.

Enfin je suis partagé, la texture est génial, les arômes sont bien fondus, franchement je suis un peu perdu.

Le côté positif est que cela provoque tout de même plus d'émotions que les dernières éditions spéciales.

Bon à re-tester plus tard afin de confirmer ou non. 

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E
très bon
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S
Je reste partagé. Je crois que je vais devoir le goûter à nouveau : )