30 Septembre 2016
Une couleur acajou profond, je ne parle pas souvent de la couleur mais alors là ça vaut le détour.
Nez: Rien de nouveau sous le soleil si je peux dire, mais parfaitement parfait. Des fruits rouges, de la cerise très mûre, de la prune dans le même état. Du chocolat, du laurier. Le tout est parfaitement fondu et d'une grande maturité. Une pointe d'eucalyptus.
Bouche: Au delà des fruits compotés, il y a de belles épices. L'impact du sherry est énorme. Du bois, sauge, laurier, orange amer. L'ensemble conserve une fraîcheur certaine. Le souffre se déclare en tout début de bouche, pour se dissiper lentement.
Finale: Orange amer superbe, chocolat. Bien sèche, tabac...
Pierre angulaire entre ceux qui apprécieront ou pas, l'aspect souffré que dégage un tel vieillissement.
Malheureusement embouteillée en 2012 à 158 exemplaires, j'ai peu de chance de croiser sa route, sait-on jamais.
Depuis sa création en 1832, la distillerie est passée de mains en mains dix fois.
Son fondateur est Stewart, Galbraith & Co.
Elle fermera par deux fois, notamment sous Duncan Mac Callum en 1928, impliqué dans une escroquerie, celui-ci se suicidera et parait-il, son fantôme hante toujours la distillerie.
Elle passera très brièvement par Hiram Walker, sera reconstruite dans les années '70, fermera à nouveau de 1984 à 1989...
Bien qu'une version de 12 ans aie été disponible fin des années '90, Glen Scotia était surtout embouteillé par des indépendants sous forme de single malt.
Aujourd'hui sous la direction de Loch Lomond Group, ce whisky se laisse découvrir dans des versions, de non tourbées aux plus tourbées.
Depuis 2012 il se décline en 10Y, 12Y, 16Y, 18Y et 21Y, dans des bouteilles très colorées et décorées de manière originale pour les uns, kitch pour les autres.
Vous trouverez également des versions Victoriana, Double Cask, Heavily Peated, Single Cask....