24 Janvier 2020
Nez : Très belle maturité affichée, sur des effluves de prunes, d'abricots mûrs. Nous avons encore des fudges, il rend une simplicité, une justesse très agréable. Il y aura encore du moka, une réduction de jus d'orange très épaisse. Des notes de cola, gingembre, cannelle, le tout bien équilibré. Il reste de la vivacité dans ce whisky, il aurait probablement résisté à quelques années de plus dans son hogshead de sherry. Avec l'ouverture, noix du brésil, boite à cigares.
Bouche : Belle puissance, sur la cire d'abeilles, le vieux et noble bois ainsi que ce mélange agréable de cannelle et gingembre. Les épices vont lentement s'effacer pour laisser place à de petits fruits noirs, de la prune, de l'orange en marmelade. La balance est très bonne entre sécheresse et fruité et je dis ça car je suis plutôt de ceux qui préfèrent quand cela penche totalement du côté des fruits, ici nous sommes en équilibre, ce qui techniquement est mieux. Avec le temps il y aura une plus forte influence du sherry, café, dattes, pruneaux, de manière mesurée.
Finale : Nous revenons désormais plus précisément sur cette orange qui a accompagné toute la dégustation. Elle est toujours réduite, confite, mais avec une notion d'amertume légère. Du bois précieux toujours, de la cire, quelques épices. Longue, avec cet équilibre qui est maintenu.
Un whisky très technique, qui fait partie d'une série composée de six versions, dont :
Voilà juste un petit résumé de cette collection que j'aurais vraiment adoré décortiquer, mais ce ne fut malheureusement pas possible.
Et oui, parfois les astres ne s’alignent pas...
Bref, tout ce petit monde est encore trouvable en Belgique et pays limitrophes et j'ai essayé d'indiquer un budget moyen afin d'éviter les surprises.