19 Décembre 2017
Nez : Un mélange de fruits rouges en sirop, du caramel, de la vanille. Jeune et intense, il prendra le temps avant de laisser passer du café, du chocolat. Le nez possède bien le caractère fruité d'un fût de sherry, mais il est moins ample, gras, lourd, qu'un whisky plus âgé. Le boisé lui même développe un style plus végétal. Arômes empyreumatiques de vins mutés, pain grillé, torréfaction.
Bouche : Particulièrement sèche et boisée. Egalement beaucoup d'épices poivrées, noix de muscade. L'aspect fruité laisse parler une acidité intense. Sa jeunesse bien que perceptible vient épauler sa réduction plutôt importante. Café, ainsi qu'un style tirant sur le bouillon de bœuf. C'est particulier car la marque Mortlach est bien présente, mais de ceux que j'ai pu goûter, ils étaient tellement plus lourds, que celui-ci me paraît non pas éteint le mot est inapproprié, mais figé dans son élan.
Finale : Il reste comme une fumée, mais surtout de ce boisé bien sec. Du café moulu va envahir la bouche. Fèves concassées de cacao.
Une dégustation mitigée. Le nez va révéler lentement une belle complexité typique de la distillerie, mais la bouche marquée par sa jeunesse, fougueuse et intense va créer le désordre.
Il s'agit par contre d'un excellent whisky pour comprendre l'influence du fût de sherry sur un distillat solide.