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Passion du Whisky

Benrinnes 20Y Signatory Vintage

 

  • Benrinnes 20Y Signatory Vintage 'Cask Strength Collection' 06-06-1995 / 22-01-2016. Hogshead n° 5894. 49,6%.

 

Nez : Les marqueurs du sherry, fruité avec de l'abricot. Côté crémeux avec une puissance sous-jacente. Il y a du biscuit fourré à l'orange. C'est aussi épicé, avec de la muscade. Il a ce style épais et vinaigré du balsamique. Du miel qui serait entre la gelée et le sirop. L'eau apportera de la mandarine et semble t-il du kiwi, mais le changement n'est pas radical.

 

Bouche : Puissance et équilibre, en voilà un qui sait faire son entrée. Les épices bousculent franchement les fruits, mais la bataille est rude. Café. Cette balance sucré, acide est très plaisante et donne à l'ensemble du relief.

 

Finale : Noix, boisée, longue sur des groseilles à maquereaux. Pour la texture, elle est cireuse

 

Un bon whisky qui allie puissance et caractère et mérite d'être connu en tant que single malt. 

 

 

Fondée en 1826 par Peter MacKenzie, Benrinnes sera détruite trois ans plus tard par une inondation.

C’est alors John Innes qui fera le nécessaire afin de la reconstruire un peu plus loin.

Malheureusement cinq années après cela, Innes fait faillite et laisse filer la distillerie vers William Smith & Co, qui pourra durant trente années de plus l’employer, avant et bien oui de faire faillite également.

La famille Edward va se charger de poursuivre la production, bien que la distillerie soit touchée à nouveau en 1896, par un incendie cette fois, elle va rester la propriété familiale jusque 1922.

Cette année là, c’est l’assembleur John Dewar & Sons, qui va sans le savoir la remettre dans les mains de Diageo, via son rachat par DCL en 1925, DCL qui rejoindra le grand groupe plus tard.

 

Alexander Edward était également propriétaire de Aultmore et Dallas Dhu, impliqué dans Craigellachie et Oban.

 

Au cours des années ’50 et ’60, elle sera entièrement rénovée et son nombre d’alambics passera à six, deux wash, quatre spirit.

Durant les années ’70 elle procédera à une triple distillation partielle, procédé qu’elle abandonnera en 2007.

Les années ’80 verront l’arrêt du maltage sur place.

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