22 Décembre 2016
Nez : Cire d'abeille, suie épaisse, sherry. Après l'avoir laissé se reposer quelques minutes, apparaît de l'orange et il s'ouvre de la meilleur manière. A l'ouverture j'avais été plutôt surpris par des arômes pas très agréables, qui masquaient totalement les fruits. Très nettement arrive de l'eucalyptus et la garantie que nous sommes déjà bien loin des versions d'aujourd'hui. Il n'y a rien à faire, ça sent le passé. Friandises acidulées. Marmelade d'agrumes.
Bouche : Souple, toujours sur le miel, mais aussi ce côté poisseux de suie. Des fruits se présentent, ils sont plutôt frais et par moment plus acidulés. Du bois de meuble ancien, de la cire qui le recouvre. Le miel est vraiment puissant et se marie à une fumée épaisse, pas de la tourbe, de bois brûlé. Sirop de cassis et autres agrumes très agréables, oranges, mandarines.
Finale : La finale s'assèche bien, une amertume de thé. Arôme d'eucalyptus toujours. Alcool de mandarine, mais sans l'excès de sucre. Je ne parle même pas de la longueur interminable.
Nez : D'emblée plus léger, portant sur des notes de sherry, de caramel et de malt. L'orange se fait rare. Il faut probablement aller sur du 15 ans pour trouver un peu plus de notes pâtissières et de marmelade.
Bouche : Des céréales, c'est sec. Bon le sherry est présent, mais pas de quoi retourner la table. Amertume cacaotée, touche de miel, de fruits secs. Je dirais que malgré des arômes intéressants, il semble se contenir pour plaire au plus grand nombre.
Finale : Moyennement longue et sèche, sur des notes de fruits secs, de bois. Encore un peu de chocolat.
Encore une fois une ancienne version moins calculée, peut-être moins précise, mais c'est pour le bonheur des papilles.
Pourtant Dalmore produit un whisky de grande qualité, rappelez-vous Dalmore Millenium.