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Passion du Whisky

Benrinnes 21Y

The Nectar of the Daily Drams

 

  • Benrinnes 21Y "The Nectar of the Daily Drams" 1997 / 2019. 56,3%.

 

Nez : Là nous y sommes sur ces arômes de dates, de figues séchées et gorgées de sucre. Il est amusant de constater que malgré l'évidente densité de ce whisky, il semble se contenir, faisant preuve d'élégance, mais surtout d'une maturité pleinement acquise. Le sherry et vraiment sirupeux, sur des fruits cuits.

 

Bouche : La richesse d'un concentré de fruits rouges et noirs, qui dérive sur du café moulu. Ensuite ce sont des prunes cuites, du chocolat. La puissance en alcool a le même rendu qu'au nez, elle donne du corps, mais ne s'impose pas au delà des saveurs. C'est finalement plutôt directe, avec encore du miel brun, de la cire d'abeilles. Il n'a par contre pas du tout de notes de soufre, contrairement à bien d'autres whiskies de ce genre. Ce n'est pas que cela me pose un problème d'en retrouver, bien que cela soit considéré comme un défaut, mais je connais des personnes qui seront heureuses de cette absence. Confiserie au cassis, au sureau. C'est un budget, mais qu'est ce que c'est bon seigneur. Caramel, sucre brun. 

 

Finale : Il reste pas mal de choses, dont des pruneaux, du bois ciré, du cuir. Nous allons flirter avec un style balsamique, orange amère, concoction de plantes. À laisser s'aérer au moins vingt minutes.

Fondée en 1826 par Peter MacKenzie, Benrinnes sera détruite trois ans plus tard par une inondation.

C’est alors John Innes qui fera le nécessaire afin de la reconstruire un peu plus loin.

Malheureusement cinq années après cela, Innes fait faillite et laisse filer la distillerie vers William Smith & Co, qui pourra durant trente années de plus l’employer, avant et bien oui de faire faillite également.

La famille Edward va se charger de poursuivre la production, bien que la distillerie soit touchée à nouveau en 1896, par un incendie cette fois, elle va rester la propriété familiale jusque 1922.

Cette année là, c’est l’assembleur John Dewar & Sons, qui va sans le savoir la remettre dans les mains de Diageo, via son rachat par DCL en 1925, DCL qui rejoindra le grand groupe plus tard.

 

Alexander Edward était également propriétaire de Aultmore et Dallas Dhu, impliqué dans Craigellachie et Oban.

 

Au cours des années ’50 et ’60, elle sera entièrement rénovée et son nombre d’alambics passera à six, deux wash, quatre spirit.

Durant les années ’70 elle procédera à une triple distillation partielle, procédé qu’elle abandonnera en 2007.

Les années ’80 verront l’arrêt du maltage sur place.

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