16 Juillet 2017
Voici la maison d'embouteillages indépendante de David Stirk.
Ecrivain du whisky, il exerça dans le célèbre magazine 'Whisky Magazine', il participa également à la rédaction de différents ouvrages sur le sujet.
Il fut également un temps directeur des ventes chez Cadenhead, même si de son propre aveu il eut souhaité rejoindre un jour l'équipe de la distillerie Highland Park.
C'est en 2005 que prend forme ce nouveau projet, accompagné par son épouse.
David Stirk est un traqueur, un chasseur de whiskies. Ses choix sont guidés par sa connaissance acquise après de longues années passées dans l'industrie du whisky.
Nez : Malté-sucré. D'intéressantes notes de jus de fruits. Un mélange de pâtes de fruits pas vraiment sucrées et d'eau tonique qui va soulever de la fraîcheur. Bien entendu la tourbe est présente, mais pas écrasante et plutôt végétale. La texture est moyennement huileuse. Du miel pas trop marqué. Il y a des fruits aux arômes plus neutres et ensuite ce spray particulier que produit la peau d'orange pressée.
Bouche : Ici la tourbe exulte, sans encore une fois être destructrice, c'est vraiment très agréable. Les fruits se rangent du côté des agrumes définitivement. Citron pas trop puissant, mandarine, zestes d'oranges. Pour ce qui est des 50%, dans ce cas c'est vraiment le golden strength.
Finale : Toujours tourbée, salée désormais. La peau d'orange persiste, une légère amertume, de la fraîcheur, j'aime bien ce genre d'extinction des feux, lente et qui ne s'effondre pas.
Un très bon whisky pour un prix très sympa, moins de 50 euros et encore trouvable.
Merci à Didier Navez pour cette découverte.