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Passion du Whisky

Des hommes et du whisky.

Lors d'un week-end passé en famille durant l'été 2015 dans le charmant village de Rochehaut, qui surplombe le village classé de Frahan, il m'a été donné la chance de goûter l'un des meilleurs whisky, que j'ai dégusté jusqu'à aujourd'hui.

Après une journée sportive sous un soleil radieux, marche, pédalo sur la Semois, découverte de la région..., nous fûmes fort aise de nous retrouver autour d'un bon repas à la taverne de la fermette. Une belle pièce de viande, sagement accompagnée d'un verre de vin ou deux.

Vers minuit après avoir été informé par notre hôte du week-end que le bar de l'auberge de la ferme proposait un assortiment de whiskies, il me vint rapidement l'idée d'aller y jeter un oeil en sa compagnie.

En effet si mes souvenirs sont bons nous y trouvions plus ou moins 5 Glenfiddich, 5 Glenmorangie. Le Lagavulin 16Y, Oban 14Y, Talisker 10Y, Octomore 6.1, la gamme Macallan Amber Sienna et Ruby. Mais surtout les Highland Park 25Y et 30Y. Egalement le Dark Origin... J'oublie peut-être une bouteille ou l'autre.

Bien calé au fond d'un confortable fauteuil club, je fis le choix d'un Macallan Ruby, que je sirotais tranquillement, lorsque le chef Michel Boreux vint à notre rencontre.

Mon ami et lui, en enfants du pays engagèrent naturellement la conversation.

Monsieur Boreux s'adressa à moi en demandant ce que nous buvions et nous parlâmes quelques instants de ce spiritueux.

Avant de nous quitter, le chef appela un garçon et me demanda en prenant la carte, ce qu'il me plairait de goûter afin qu'il puisse nous l'offrir.

C'est ainsi que j'eu l'unique occasion de déguster un Highland Park 30 ans.

Belle rencontre que celle-là.

 

  • Highland Park 30 ans 48,1% :

 

Nez : Doux et liquoreux. Des fruits à profusion. Un côté lait au caramel. Légère fumée et touche de sherry. On reconnait le caractère des Highland Park, mais c’est lointain comparativement aux 12 et 18 ans. Du miel et de la vanille.

 

Bouche : Fruitée avec plus de sherry. Très mentholée, sous forme de feuilles de menthe fraiche et un peu poivrée. Ça reste extrêmement crémeux en bouche, vraiment agréable. Toujours cette sensation de lait crémeux au miel.

 

Finale : Longue et moelleuse, douce et mielleuse. Retour de la menthe. Un régal rendu possible par la générosité de Mr Boreux. Le 02/08/2015 au bar de son hôtel restaurant.

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A
Quel chance de découvrir un Highland 30 ans dans ces conditions. Sur la dégustation, le côté crémeux et caramel n'est-il pas trop prononcé, limite trop doux pour un whisky haut de gamme ?
Répondre
S
Je n'ai pas encore eu la possibilité de déguster des dizaines de whisky de cette catégorie. Ce que j'ai néanmoins pu noter de ceux que je connais, c'est que souvent les arômes sont très fondus et il n'est pas toujours simple de les analyser. Dans le cas du Highland Park 30Y les arômes peuvent sembler relativement simple, mais en réalité ils sont extrêmement bien équilibrés, c'est la marque de la sagesse acquise par les grands whiskies. Il m'est déjà arrivé d'en rencontrer dont le fût était visiblement fatigué, ce n'est pas le cas ici. Ce qui est notable également c'est la rupture aromatique totale entre le Highland Park plus jeunes et celui-ci, contrairement à Glenfarclas par exemple. Un autre 30Y très sympa et un peu plus payable est le Balblair. Pour terminer, je crois que c'est une question de goût, je veux dire que pour quelqu'un qui n'est pas particulièrement attiré par ces arômes il serait dommage de claquer le livret écureuil.