9 Juin 2022
Nez : Doux, frais et bien fruité. La fumée pour le moment n'est pas évidente. La texture est bien grasse, avec encore des parfums de citron, de caramel crème.
Bouche : Légèrement plus vif, mais toujours dans la fraîcheur fruitée et surtout végétale de la canne à sucre. Ça me fait penser à un rhum encore jeune. De mon point de vue de consommateur de whisky tourbé / fumé... je cherche le volcan et ses volutes, mais peut-être que je ne perçois pas la manière avec laquelle cela peut s'exprimer dans l'univers du rhum agricole. Ces notes devraient être le fruit d'un bousinage extrême du fût de bourbon, mais j'y retrouve plutôt l'aspect abricoté et peut-être un peu bois brulé en effet, mais encore une fois pour un non connaisseur de ce type de produit ce n'est pas évident.
Finale : De longueur moyenne, avec encore une présence de l'abricot sec, de la canne, du jus réduit et relativement sucré. Un produit agréable, qui va bien fonctionner en mixologie à priori, mais qui se laisse savourer pur.
J.M. a été fondée sur les bases de l’habitation sucrière de 1790, Fonds Préville à Macouba, bien qu’une telle activité soit déjà recensée dans la région un siècle plus tôt.
La distillation par Jean Marie Martin, débute en 1845, date à laquelle il acquière la distillerie. C’est alors que la marque J.M. est apposée pour la première fois sur les fûts.
En 1922 Ernest Crassous de Médueil l’acquière, après qu’elle ait connu plusieurs propriétaires successifs.
C’est son frère Gustave qui va en assurer la gestion, un domaine qu’il maîtrise, puisqu’il possède déjà lui-même Bellevue.
De la mort de Gustave en 1920 à la reprise par son fils René en 1930, la distillerie sera louée, étant donné le jeune âge de ce dernier.
Il restera à la tête de la société jusqu’à son décès en 1977.
C’est son neveu Hubert Duchamp de Chastaigné, qui peu de temps auparavant avait intégrer la distillerie qui s’en chargera, sa mère dessinera par ailleurs en 1984 la bouteille que nous connaissons tous.
Durant les années ’90, d’importantes mises à jour seront effectuées, de nouvelles colonnes, de nouveaux chais, de nouvelles cuves et un système de refroidissement des chais en vue de plus longues maturations.
En 2002 c’est Bernard Hayot qui se portera acquéreur de l’ensemble, produisant à partir de ses seuls 100 hectares de cultures de cannes, la totalité de son rhum.
Aujourd’hui, si la maison possède deux versions de rhum blanc dans sa collection, réduites comme le veut la tradition à 50% et 55%, il est à noter que l’accent est placé essentiellement sur les rhums vieux.
Nous avons des versions qui vont du V.O. au X.O., mais aussi de très beaux millésimes, ou encore des versions d’âge, comme le 15 ans par exemple.
Le processus de fermentation se déroule sur un jour et demi à deux jours. La distillation se pratique à l’aide de deux colonnes créoles munies de 15 plateaux et 5 condenseurs, qui produisent un rhum titrant environ 70%.
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