17 Février 2020
Batch 3
Vous le savez certainement, désormais Glenallachie a été reprise par un consortium et est dirigée par Billy Walker, ancien directeur général de BenRiach Distillery.
Le jeune quinquagénaire en juillet 2017 ne surprendra personne en se portant acquéreur d'une nouvelle distillerie dans le Speyside.
Glenallachie, productrice de single malt à l'usage des blends de Chivas Brother, via sa maison mère Pernod Ricard, est un terrain en friche d'un certain point de vue, mais riche de par ses capacités, son état général, ses stocks.... Billy Walker reconnaîtra, que celle-ci avait été entre de bonnes mains jusqu'à aujourd'hui.
Il emmènera dans son projet Trisha Savage, ancienne directrice de The BenRiach et Graham Stevenson, ancien directeur de Inver House Distillers.
Il semble que le processus de développement de la marque soit très semblable à ce qui a été fait préalablement par Walker.
Relancer la marque sous son propre nom, en tant que single malt, tout en continuant à approvisionner les blends acquis dans le même temps, c'est à dire White Heater, ainsi que MacNair.
Le premier fut créé durant les années cinquante et laissé à l'abandon trente ans plus tard. Son blason sera redoré avec à priori une version 21 ans.
MacNair suit, en tant que blend tourbé, puisqu'il revient avec des versions 12 ans, 21 ans et un NAS.
Glenallachie devrait se doter d'une chaîne d'embouteillage, essentiellement à l'usage de ses single cask et autres éditions spéciales dans un premier temps.
La capacité de stockage des fûts s'élève à 100.000, mais je n'ai pas connaissance du contenu actuel, bien que des distillats datant des années '70, '80 et '90 dorment encore sur place et devraient donner lieu à l'une ou l'autre édition limitée millésimée, un peu à la manière de ce qui fut fait avec Glenglassaugh.
Nous avons été par l'intermédiaire de l'importateur Premium Spirits, qui possède une longue histoire, collaboration, avec Billy Walker, les premiers à disposer de la gamme complète officielle et âgée entre 10 et 25 ans.
Toutefois le marché international est l'objectif, avec l'Europe bien entendu, mais aussi l'Asie etc...
Notons que l'équipe a été enrichie des présences de Juliette Buchan, anciennement Gordon & MacPhail et Ronan Currie, ancien de chez Kilkerran, que j'avais eu l'occasion de rencontrer lors de la présentation du premier Peat in Progress.
Nez : Nous avons un whisky gras et puissant, que je vais laisser s'aérer quelques minutes. Notes évidentes de chocolat, de gingembre, de fruits confits. De belles épices, cardamone, une pointe de piments crus. S'il est un peu sur les alcools volatils, cela s'efface avec une relative facilité. L'eau va lui donner un coup de pouce et apporter cette présence caramélisée, casser un peu cette rigueur. Raisins secs.
Bouche : Il n'y a pas photo, c'est puissant. Toutefois cette puissance passe le relais aux saveurs avec aisance. Je dirais que la première perception aromatique provient des épices, du bois. Nous avons plutôt un poivre relativement puissant et toujours ce côté pimenté. Je lui ajoute quelques gouttes d'eau, car j'ai le sentiment que ça va clairement le libérer et c'est assez immédiat. Nous trouvons plus de richesse, avec du caramel puissant, un mélange de fruits rouges et noirs bien mûrs, du pruneaux. Le bois se fait plus vieillissant, ciré. Un peu de tabac et de chocolat. Vu ses qualités pour son âge, je crois que nous pouvons attendre de belles choses de cette distillerie.
Finale : Très bonne persistance et conservation des saveurs. Fruits mi-cuits, pruneaux de manière dominante, fruits rouges en confiture. Conclusion, un beau jeune whisky, à diluer absolument selon moi, mais vu sa résistance à l'ajout d'eau, je me dis qu'avec cinq ans de plus et un volume naturelle un peu inférieur j'y reviendrai avec plaisir. Il faudrait tester une version comme celle-ci réduite à 50%, juste pour voir.
BEATNIX-Stairway To Heaven - BEATLES LED ZEPPELIN
Aussie Beatles cover band The Beatnix covered Stairway to Heaven in the style of the early Beatles for the 'Stairways To Heaven' compilation.
Pensée pour Eric Laforge et la famille Classique 21.