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Passion du Whisky

Port Charlotte, par où tout a commencé!

Je ne sais plus si je l'ai déjà dit, mais mon premier vrai single malt était un Port Charlotte, le "Peat Project" et bien mal m'en a pris de ne pas m'en acheter plusieurs bouteilles.

Mais allons de l'avant sans regret.

A mes débuts j'ai lu sur un site consacré au whisky quelques réflexions au sujet de toutes ces bouteilles que nous n'aurons jamais.

Elles disaient en substance, qu'il faut toujours être satisfait de ce que l'on a et ne jamais regretter ce qu'il nous manquerait.

Ne jamais jalouser la collection de quelqu'un d'autre et en effet cela n'aurait aucun sens.

Il est vrai qu'au début je courais dans tous les sens pour essayer d'avoir telle ou telle bouteille. Mais avec un peu de pratique, je me suis rendu compte que des éditions spéciales il en pleut et qu'il est impossible techniquement et surtout financièrement de suivre.

Mais aussi, édition spéciale ou limitée ne signifie rien et n'est pas toujours un gage de qualité.

Je veux dire par là, qu'il vaut mieux ne pas investir dans des bouteilles coûteuses sans avoir pu tester le contenu, qui lui risque de ne pas être à notre goût, dans la mesure du possible.

Si je prends l'exemple du Springbank Local Barley, il fallait avoir ses entrées ou être rapide pour pouvoir goûter avant que ne disparaisse la totalité du stock disponible.

Si je manque une bouteille aujourd'hui, je me réjouis de l'économie et je sais que je trouverai une autre bouteille qui fera mon plaisir.

Celui-ci est encore multiplié lorsque je trouve une belle bouteille, qui coûte moins de pesos et il y en a, surtout du côté des distilleries moins en vogue, ou chez les indépendants.

Enfin, merci docteur Freud.

Voici un autre Port Charlotte pour oublier le précédent.

 

  • Port Charlotte Scottish Barley Heavily Peated 50%.

 

Nez: Tourbe mentholée. Vanille, poivre. De la pêche au sirop. Une pointe de paprika. Sur la main on trouve des céréales grillées. Du sucre ressort à chaque étape, du sirop encore. Fruits mûrs tirant sur la banane. L'eau libère de l'eucalyptus de manière massive. Il devient plus médicinal et confit un mélange d'agrumes.

 

Bouche: L'alcool est bien présent. La pêche prend la forme d'une gomme. La tourbe est discrète. L'eau calme ses ardeurs, ce qui est un bénéfice. Devient plus huileux, mélange de vanille, de fruits secs, mais aussi de sirop et d'agrumes plutôt acidulées. Revient ensuite sur l'eucalyptus.

 

Finale: S'assèche, retour des épices et surtout du sel. La tourbe reverdit. C'est bon, mais il faudrait tester le 10Y. Un peu d'amertume venant d'un pamplemousse rose. Un whisky qu'il faudra maîtriser par deux cuillères à thé d'eau, sous peine de passer à côté de ses qualités.

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G
l'adjonction d'eau est effectivement tres benefique!
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S
Bonsoir,<br /> <br /> Merci pour votre message. Bien Cordialement.