24 Avril 2016
Bon c'est dimanche, j'ai un peu la crève, il me faut un truc pour me ramoner les sinus.
C'est l'occasion de sortir deux versions de Caol Ila avec des âges comparables, mais une puissance très éloignée.
D'un côté la version hyper classique en version officielle, le 12Y à 43%, de l'autre une version de 10Y à 59,6% de chez Gordon & McPhail.
En avant la musique.
Le premier :
Nez : À un mètre ça sent la tourbe d’Islay. De la fraîcheur, du poivre, linéaire et léger. De la cendre.
Bouche : De la tourbe terreuse, un Islay dans la norme. Végétale, fruits secs.
Finale : Longueur moyenne, minérale, une introduction à la tourbe d’Islay.
Le second :
Nez: Reconnu un Caol Ila en blind test. Cette terre d'Islay donne une tourbe incomparable. Crispy Barley, mon dieu je regarde trop Ralfy. L'eau va donner au nez une grande fraîcheur d'eucalyptus. Une touche de camphre qui va lentement forcer les portes de la pharmacie, pommades et cataplasmes à gogo.
Bouche: C'est puissant, mais pas insurmontable. Du sel, huile d'olive. Une tourbe de derrière les fagots. Caol Ila est une usine, la preuve que la technologie peu faire du bon whisky. L'eau va la rendre plus sucrée et céréalière. Il a la subtilité d'un défenseur de Newcastle, mais la partition est parfaite.
Finale: Bah longue, il ne saurait en être autrement. Cendre de tourbe. Salée, mais pas marine. Retour de l'olive verte. Tiens, où était le fût de sherry? Ça fait du bien de temps en temps une bonne claque de tourbe dans les gencives.