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Passion du Whisky

Octomore 10.1

 

Ce 10.1 distillé en 2013, sur base d'une variété d'orge connue sous le nom de Concerto récolté en 2012 en Ecosse, a vieilli cinq ans sur Islay.

Puisque c'est souvent le sujet central avec Octomore, ses ppm s'élèvent à 107, ce qui est presque peu si l'on occulte que cela reste dans les taux les plus élevés actuels.

Produit à 42.000 exemplaires, il aura passé sa maturation de manière exclusive dans des fûts américains de premier remplissage en provenance de quatre distilleries. Jim Beam, Heaven Hill, Buffalo Trace et Jack Daniels. Enfin il est embouteillé à un volume de 59,8%. 

 

  • Octomore 10.1 - 5Y.  2013 / 2019. American Oak Casks. 42.000 Bottles. 59,8%.

 

Nez : Tout d'abord, ce qui saute "au nez" dans ce cas, c'est son incroyable douceur. Près de 60%, 107ppm et pourtant, c'est une caresse. Nous retrouvons de manière évidente cette fumée d'origine, mais également tous ses agrumes. De l'orange, mais surtout du citron légèrement confit. C'est ensuite une couche bien plus crémeuse, aux senteurs vanillées. Douceur et gourmandise. J'ai cette sensation de crème de whisky très agréable et absolument pas écœurante. De la céréale sèche, un peu comme si vous ouvriez un sachet d'avoine, ou quelque chose dans le genre, encore une fois c'est très pur dans le style. Nous avons enfin une fine tranche d'ananas rôtie, avec toujours la vanille dessous.

 

Bouche : Nous retrouvons cette parfaite intégration de l'alcool. Les fûts sont très expressifs, avec du caramel crémeux, de la vanille. Tout cela est directement suivi par les agrumes, l'ananas, c'est vraiment une série qui commence de la meilleure manière. La fumée reste un facteur clé, mais cela est largement partagé dans la complexité aromatique globale, probablement déjà dans les meilleurs Octomore que j'ai eu la chance de tester. Très très légèrement poivré, le bois apporte de la sécheresse, mais c'est loin d'être une note majeure. 

 

Finale : Abondance de céréales, de fruits secs toastés. Du caramel tendre, de la vanille. De la pomme sucrée arrive au bon moment, pour trancher avec le reste. Du sel, bien que plus subtil même que sur les Port Charlotte. Suie, fumée terreuse, sèche.

 

Une dixième série d'Octomore qui commence très bien et surtout qui semble vouloir gagner ses lettres de noblesse dans d'autres disciplines que celle de la maxi dose de tourbe.

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