8 Avril 2017
Nez : Tourbé, huileux et très poisseux. Beurre frais, bacon. Fruits secs. La vanille arrive doucement, partageant l'espace avec un côté typique de la maison, maritime, avec toutes ses influences poissonneuses. Citronné, légèrement sucré.
Bouche : Puissante, comblée de fruits acidulés. Ensuite vient une dose massive de viande séchée et fumée. Un profil dynamique, intense, ciselé. Il y a bien avec l'ouverture les marqueurs de sa maturation en fûts de bourbon, avec la vanille et cet aspect caramélisé. C'est aussi une mélasse un peu plus végétale, inspirée du thym. L'aspect maritime finit par se déclarer à nouveau, avec ce que cela comporte de sel iodé.
Finale : Longue, sur la suie épaisse. La cendre enrobée dans quelques chose de souple, de doux au palais, une consistance douce et huileuse.
Sur ce blog j'ai commis deux dégustations de Lagavulin, même si j'en suis déjà à ma 289ème publication.
D'une part le nouveau 8 ans totalement hors cadre, abordable par tout un chacun, surtout par les non habitués, les becs fins, les palais délicats.. héhé pas habitués au Tapanel supérieur du père Grégoire. Laga 8Y
Ensuite un Laga Distillers Edition, le whisky que même si tu aimes la tourbe, tu vas prendre une grooosse mandale dans le ratelier. Distillers Edition.
Puis celui-ci, plus jeune et puissant que le grand classique 16Y, que j'ai goûté il y a maintenant quelques années, à mes débuts.
Celui qui de ceux-là me plaît probablement le plus, un savant équilibre de tous les autres, mais aussi le plus typé Islay probablement.