16 Juin 2016
Je n'ai pas la notoriété de Serge Valentin, mais je peux compter sur quelques sponsors sympa et fidèles.
Aujourd'hui, c'est "La Barrique" qui me fournit de quoi animer ce blog, avec le line-up de sa dernière masterclass.
A ce propos, laissez moi vous rappeler que La Barrique va bientôt rouvrir son bar à vin, ce qui laisse également la possibilité de s'offrir une dégustation de whisky, dont quelques pépites revenues d'outre monde.
Il doit y avoir 200 ou 300 bouteilles ouvertes, il faudra donc revenir plusieurs fois.
Un système de pastilles vous aidera à vous y retrouver dans les prix.
Comme précédemment je remercie mon contact sur place Clément, avec qui il est toujours agréable de tailler une bavette et pourquoi pas déguster un vieux single-malt.
Autre info, importante également. Le Spirits Day aura bien lieu mi-septembre, une période d'ordinaire creuse pour le whisky, ça tombe bien et comptez sur moi pour y être.
Là encore une belle occasion de se laisser tenter par quelques belles bouteilles qui dorment au fond de l'armoire.
J'y étais lors de la dernière édition, mais le blog lui n'existait que dans un coin pas éclairé de ma tête.
Revenons à ce line-up et c'est du concentré! Voilà pourquoi je réaliserai mes dégustations en deux temps et donc mes publications.
Comme vous pouvez le constater sur la photo, il y a le Scapa Skiren, la gamme Aberlour et Glenlivet.
Des profils très typés, ainsi que du brut de fût, hmhm, je vais sortir le sabre laser et effectivement couper tout ça en deux.
Voici immédiatement la première partie.
Nez : Léger, sur le sucre d'orge. Caramélisé, avec du fruit, de la banane et oui. C'est relativement soyeux. Du gingembre frais. C'est simple mais plutôt engageant.
Bouche : Doux, très sucré. La vanille est belle. Très frais, bien équilibré. Ouais c'est plutôt sympa. Un peu de thé anglais pour un brin d'amertume.
Finale : Des épices se révèlent crescendo. Boisée et sèche, mais plutôt courte. Des fruits secs. Pas un grand malt, mais un starter tout en souplesse sans réel défaut. Pensez-y pour l'apéro, au cas ou le soleil déciderait enfin de montrer son nez.
Nez : Belle présence du sherry, avec du raisins secs. Quelques fruits compotés, ainsi que de la figue. C'est plutôt gras et ample. Il y a également des fruits frais. Des épices viennent chatouiller le nez, de la cannelle et un début de chocolat.
Bouche : Fruits rouges, chocolat. Le sherry s'estompe un peu. Revient plus sur du bourbon et des notes de café.
Finale : Un caractère plus acidulé, souffre. Un peu short pour un 16Y, ceci dit la transition entre le nez et la bouche n'est pas déplaisante. Un bon whisky pour ceux qui n'aiment pas les sherry trop écrasants.
Nez : Tout en me semblant moins gras, il est un niveau au dessus du 16Y. Pour autant il est très frais, plus élégant. Les fruits sont plus mis en valeur. Le bois est plus noble, les épices plus fines.
Bouche : Des notes de tabac, de bois. Je m'attendais à quelque chose de plus puissant, mais c'est plutôt pépère. Un mélange de compote pomme, cerise, recouvert d'épices.
Finale : D'abord crème de moka, puis progressivement plus sèche. Franchement au final entre le 16Y et le 18Y, j'aurais du mal à choisir.
Nez : Ah le coquin, il ne laisse pas paraître grand chose de sa puissance. La cannelle est sublime, elle vous caresse les narines. La pomme cuite sort à peine du four, le sucre coule encore sur ses côtés. Du tabac, du chocolat. En bref c'est gourmand.
Bouche : Celui là, il va mettre tout le monde d'accord. Impossible à comparer avec les deux premiers. Je suis étonné par la fraîcheur qui vient équilibrer l'ensemble et ainsi permet de découvrir plus que le caractère profond et obscur du sherry. Sans eau c'est très faisable, les fruits typiques sont très perceptibles, pêche, figues, prunes etc... Ainsi que sont côté chocolat amer. Mais un soupçon d'eau va le rendre juste plus généreux, plus tendre avec vos papilles.
Finale : Toujours cette petite acidité qui semble commune à toutes les versions. Mais là c'est long et ça conserve bien les arômes de la bouche.