20 Mai 2016
Voici encore deux fils de Campbeltown que j'ai pu déguster.
Nez : Epices, poivre, muscade, enrobées dans quelque chose de plus sucré. Astringent et tourbé. Du camphre, du kirsch. A la première ouverture il y avait de la banane verte, voir même la pelure de banane, moins perceptible ensuite. A une filiation avec un Laphroaig. Avec de l’eau une petite salade de fruits se fait une place.
Bouche : Certains sirops aux plantes, du fruité. Retour des épices, accompagnées de bois. Jeune mais parfaitement maîtrisé sur l’alcool. Arômes bien fondus. Très agréable.
Finale : Longue, fumée, sèche. Médicamenteuse, boisée. Terreau.
Nez : Étonnant, un sac d’épices. Pommes blettes. Cannelle, poivre, muscade.
Bouche : Épices, bois. Gros costaud. Un peu d’amertume. Du pommeau. De la vanille cachée là-dessous. Bien marqué par le calvados, même si à l’aveugle j’aurais difficilement trouvé, car ce type d’affinage n’est pas légion.
Finale : Toujours ce mélange épicé, boisé. Moyenne et sèche. Ceci dit rien à voir avec les mêmes caractéristiques sur un fût de sherry. L’intérêt de l’affinage me semble positif et sincère.