17 Février 2017
Nez : En effet l'influence du sherry est notable, il y a une pointe de soufre. Le nez va se faire bien plus fruité, sur de la confiture d'abricot bien épaisse. Ce style fait partie de ceux qui ont le plus mes faveurs. Au nez lors d'une dégustation c'est le genre de bouteille avec laquelle je rentre chez moi. Caramel et berlingots à l'orange. Vieux cuir. Très attrayant, pas trop lourd ou écoeurant
Bouche : Très sirupeuse, pêche, abricot. Raisins secs et noix, oui je suis agréablement sensible à ce Aultmore dont je connaissais surtout des vieillissements en fûts de bourbon. Bien entendu je sais que l'apport soufré va faire reculer bien des amateurs, mais comme je l'ai déjà signifié, non seulement ça ne me gêne pas, mais j'en redemande. Pruneaux, épices, caramel.
Finale : Devient sèche, boisée, avec des tanins puissants. Des épices, des fruits secs. Café serré
Je crois que c'est le meilleur W&M que je goûte, mais je ne suis pas spécialiste de la maison.
D'un grand équilibre, tant sur l'alcool, que sur la diversité des arômes. C'est charpenté, rassurant, il a du style, j'adore.
Aultmore est l’œuvre d’Alexander Edward, elle date de 1896, fonctionnant d’emblée avec l’objectif de fournir les négociants, les assembleurs.
Elle est relativement isolée sur une route qui conduit au port de pêche de Keith.
Lors de son bref passage par Diageo, un embouteillage rejoindra la gamme Flora & Fauna, mais il faut bien avouer que c’est depuis la reprise par Bacardi que sont parues le plus de versions en single malt et fait intéressant, avec notion d’âge.
Dès lors peut-être que les plus connues sont les 12, 18, 21 et 25 ans Foggie Moss diffusées en 2014.